Bienvenue à vous, aujourd’hui nous allons aborder un thème
très important qui est d’ailleurs
le thème choisit pour célébrer le 8 Mars 2020 au Burkina Faso, date dédiée à la commémoration internationale des Droits des Femmes.
CRISE SÉCURITAIRE AU BURKINA : QUELLES
STRATÉGIES POUR UNE MEILLEURE RÉSILIENCE DES FEMMES
Cet article est un article introductif qui sera
appuyé par d’autres vidéos dans nos prochaines publications sur des échanges
avec des associations de femmes et des décideurs en rapport avec la résilience
face à la crise (sécuritaire, alimentaire, humanitaire).
Avant de vous présenter quelques stratégies pour une meilleure
résilience des femmes face à la crise sécuritaire au Burkina Faso, il serait
très utile de faire un résumé sur les origines de cette crise, ses conséquences…pour
enfin proposer des pistes de solutions sur comment renforcer la résilience des femmes
face à la crise sécuritaire au Burkina.
LES
ORIGINES DE LA CRISE SÉCURITAIRE AU BURKINA FASO
Le Burkina Faso fait partie du G5 Sahel avec 4 autres pays à savoir le Mali, la
Mauritanie, le Niger et le Tchad. Ces 5 Pays mettent leurs efforts ensemble pour combattre l’insécurité dans le Grand Nord
partagé entre leurs territoires depuis des années.
L'ancien président du Burkina, Blaise COMPAORE (27 ans au
pouvoir) ménageait les groupes Djihadistes lorsque ces derniers atteignaient la
région sahélienne. Durant son pouvoir, le Burkina Faso a été un grand acteur de
négociation de paix lors des attaques djihadistes au Mali. Cependant en
Novembre 2014, il fut renversé par un soulèvement populaire, avec pour conséquences
un affaiblissement de l’armée et de l’appareil sécuritaire.
En 2015, Le pays des Hommes Intègres commençait, à son tour, à être
la cible des attaques terroristes. Précisément, durant le mois d’Aout, un
gendarme avait été mortellement blessé dans une attaque menée contre le poste de
Oursi par trois hommes armés. Une attaque qui avait été revendiquée par Boko Haram.
Il s’agissait là de la première attaque contre un poste des services de
sécurité burkinabè et depuis s’en est suivis de nombreuses autres attaques
terroristes au Burkina Faso jusqu’à nos jours.
LES
CONSÉQUENCES DE LA CRISE SÉCURITAIRE AU BURKINA FASO
La crise sécuritaire touche aujourd’hui toutes les grandes
zones du pays, et même si le Sahel, l’Est, le Nord, le Centre-Nord sont grandement
touchés, les capitales politiques et économiques n’ont pas été épargnées.
Les conséquences de cette crise sont multiples sur plusieurs
plans :
Sur le plan social : Les populations sont fragilisées, la
pauvreté connait une croissance à cause des attaques qui ont fait près de 800 morts
depuis 2015 selon un décompte de l'AFP et provoqué une crise humanitaire sans précédent avec 600 000 déplacés et réfugiés
qui ont fuit les violences, selon l'ONU. Les femmes ont été, sont et continuent de subir des
violences multiples à cause de la crise.
Sur le plan économique : l’économie est aussi fragilisée
globalement, surtout dans l’Est qui est réputé comme une zone touristique du
Burkina Faso. Fada Gourma ne reçoit plus de touristes qui contribuaient
fortement à l’économie de ladite zone.
Sur le plan sécuritaire : Les populations vivent dans la peur continuellement et la pauvreté grandissante
conduit certains jeunes à rejoindre le terrorisme.
LA STRATÉGIE
POUR FAVORISER UNE MEILLEURE RÉSILIENCE DES FEMMES FACE A LA CRISE SÉCURITAIRE
AU BURKINA FASO
Qu’attendons-nous par résilience ?
La résilience est cette capacité pour une personne de ne pas
nier l’évidence, de ne pas se laisser malmener par les situations, de ne pas
baisser les bras et s’attrister sur son sort, mais plutôt de pouvoir faire face,
affronter les situations difficiles pour en sortir plus forte que jamais, plus
optimiste et plus confiant en la vie. Les personnes résilientes transforment
les difficultés en opportunités.
Nous allons proposer dans notre stratégie 5 actions essentielles
à mettre en place pour contribuer fortement à la résilience des femmes. Mais ce
qu’il faut rappeler avant les points, c’est qu’en temps de guerre, de conflit,
de crise, les femmes sont toujours les plus touchées, elles subissent les
viols, toutes formes de violences, leurs droits sont bafoués...voilà pourquoi il est important d’outiller les
femmes pour qu’elles puissent se protéger et protéger leurs proches.
1. Générer une
base de données sur un échantillon de femmes qui font face à la crise sécuritaire
au Burkina, recenser leurs besoins, leurs ressentiments, leurs forces et
faiblesses, leurs initiatives si elles en ont, les conséquences de la crise sur
leur vie…pour en faire une étude et ressortir des actions qui conviennent au
mieux pour leurs venir en aide et faire d’elle de vraies femmes résilientes.
2. Favoriser le
renforcement de capacités des femmes à travers des formations pratiques dans
plusieurs domaines (leadership, autodéfense, entrepreneuriat, hygiène, droits
et devoirs …)
3. Mettre à la
disposition des femmes des audios en langues locales sur les bonnes pratiques
face à l’insécurité.
4. Encourager les
femmes à former des associations de partages de compétences, de soutien et de développement
communautaire.
5. Construire
des centres communautaires pour l’épanouissement des femmes, un endroit mis à leur
disposition à plein temps pour leurs développements socio-économiques avec une
vision de créer plus de femmes leader, plus de femmes résilientes quelques soient
les difficultés rencontrées.
Nous allons conclure cet article par l’annonce des prochains
qui vont aller en profondeur dans le même
thème, cette fois – ci vous aurez des vidéos où des
associations de femmes pourront s’exprimer sans oublier des experts sur les
questions des droits des femmes.
En attendant, vous
pouvez partager votre point de vue en commentaire sur cet article et n'oubliez pas de vous abonner. A très bientôt, d’ici là prenez soins de vous.
Références
de recherches :
Google
Wikipedia
Lefaso.net
AFP
ONU
Le Dictionnaire
Nos connaissances
sociales et académiques
Crédit Photo : Anne MILMAUT
Crédit création affiche : Fatou COULIBALY
Crédit Photo : Anne MILMAUT
Crédit création affiche : Fatou COULIBALY
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Merci Fatou je me demande quelle est la stratégie du gouvernement sur la problématique. Le ministère du genre a t il mis en place un think tank et appelé par exemple à des femmes de se mobiliser pour les autres femmes dans une stratégie du type de ce dont tu parles ? Ensembles nous sommes les plus fortes
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour la question car elle m'interpelle, nous pourrons envisager mener notre recherche pour voir si la solution existe sinon la proposer aux autorités adéquates à travers la direction générale des femmes. Merci pour l'apport.
SupprimerMerci Fatou je me demande quelle est la stratégie du gouvernement sur la problématique. Le ministère du genre a t il mis en place un think tank et appelé par exemple à des femmes de se mobiliser pour les autres femmes dans une stratégie du type de ce dont tu parles ? Ensembles nous sommes les plus fortes
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour la question car elle m'interpelle, nous pourrons envisager mener notre recherche pour voir si la solution existe sinon la proposer aux autorités adéquates à travers la direction générale des femmes. Merci pour l'apport.
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